lundi 30 juillet 2007

Comment faire vos premiers pas en bourse

La bourse est, de loin, l'un des placements les plus lucratifs sur le long terme, pour peu que l'on mise sur des stratégies peu risquées. Avec le temps, la prudence et l'expérience deviendront les meilleurs alliées pour bien faire fructifier votre patrimoine.
Le choix de l'intermédiaire
Les ordres s'effectuent auprès d'un intermédiaire financier, qui peut être soit votre banque, soit un courtier en ligne. Un simple coup de téléphone à votre conseiller financier suffit: il vous renseignera sur les modalités de passage d'ordre pour acheter une ou plusieurs actions et vous proposera dès lors d'ouvrir un compte titre, ou bien encore un PEA (Plan d'Epargne en Actions). L'avantage de cette dernière option est principalement fiscale.
En ce qui concerne les courtiers en ligne, ceux-ci ont proliféré dans les années 2000, au moment de la Bulle Internet profitant à la fois de la simplicité que procure un passage d'ordre par Internet et de tarifs proposés agressifs au regard de ceux des banques traditionnelles. Leur principale particularité est qu'ils ne disposent pas, pour la plupart, d'agences physiques.
La question des frais
Ce que coûte un ordre de bourse est aléatoire. Il est le plus souvent proportionnel au montant investi, mais peut également être au forfait. C'est la rémunération du courtier. Ces derniers ciblent en général des catégories d'investisseurs. La plupart proposent un montant minimal pour un achat d'actions.
Il faut savoir, pour exemple, que vous payerez, chez un grand courtier en ligne de la place, un minimum de 7.50$ pour un ordre. A partir d'un certain seuil (par exemple 2000 $), celui-ci devient proportionnel au montant investi (par exemple 1%). Ainsi, dans ledit exemple, si vous investissez 2000 $, il vous sera prélevé sur votre compte-titre 2000*1%=20 $ pour le simple ordre d'achat.
Vous acquitterez ce droit à l'achat comme à la vente. En prenant en compte ces frais, il faut donc que vos gains ne soient pas marginaux pour commencer à gagner de l'argent.
Le portefeuille
Le gain est par essence variable. Une seule action peut perdre la totalité de sa valeur ou bien augmenter de 100% en une année, les deux cas n'étant pas rares. C'est pour cette raison que de nombreux investisseurs diversifient leurs placements en achetant plusieurs actions, constituant ainsi un portefeuille. Cette diversification peut être réduite en misant sur un secteur d'activité particulier ou augmentée en jouant sur des valeurs de différents secteurs.
Le revenu à en attendre
Le gain final peut prendre deux formes, la plus value ou le dividende. Une action est, ne l'oublions pas, le reflet de la valeur d'une société. Ainsi, si le cours d'une action est supérieur à celui d'il y a un an, cela constitue, si vous avez acheté l'action, une plus value. Encore faut il vendre l'action pour la réaliser: c'est uniquement à ce moment là que vous gagnez de l'argent. Combien d'investisseurs qui se croyaient détenteurs d'une fortune ont perdu l'essentiel de leurs gains en différant sans cesse le moment de la vente…
Dans l'absolu, vous pouvez gagner de l'argent avec une action indépendamment de la plue value, à condition que l'entreprise décide du versement d'un dividende. Ce dividende résulte du bénéfice que peut avoir fait l'entreprise. Quand l'entreprise est bénéficiaire, elle peut se servir du bénéfice soit en le réinvestissant dans l'entreprise, soit en redonnant une partie aux actionnaires via le versement d'un dividende, soit les deux. Ce montant versé est divisé entre tous les actionnaires au prorata du nombre d'actions qu'ils détiennent.
On notera toutefois que ce gain est imposable, tant à la CSG qu'à l'impôt sur le revenu।

Source: SDH

jeudi 17 mai 2007

Commencer à investir tôt

Un des principes fondamentaux en investissememt consiste à commencer à épargner le plus tôt possible. L'effet de la capitalisation sur le long terme est en effet significatif.

L'exemple de Jean-Marc et Loris
Tous les ans depuis qu'il a eu 25 ans, Jean-Marc épargne 5 000 $ à un taux moyen de 8 %. Il ne touche jamais à ce capital et réinvestit chaque année les intérêts perçus. A 40 ans, il cesse ses apports annuels mais laisse fructifier le capital accumulé jusqu'à 65 ans. De son côté, Loris attend ses 40 printemps pour souscrire un placement au même taux. Désireux de rattraper son retard, il y investit 10 000 $ par an jusqu'à 65 ans. Selon vous, qui a accumulé le plus de capital ? Jean-Marc ou Loris ?

NB: Cet exemple est hypothétique et ne reflète pas la performance d'un investissement en particulier. Après 65 ans Jean-Marc aura accumulé: 1 004 133 $, Le capital de Loris aura atteint: 789 544 $

Moralité : Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! Loris pensait qu'il serait capable de rattraper le temps perdu en investissant chaque année pendant 25 ans le double de Jean-marc, d'autant plus que Jean-Marc n'a effectué son investissement annuel de 5 000 $ que pendant 15 ans. Pourtant, c'est bien Jean-Marc qui aura accumulé la plus belle somme ! Si Loris avait voulu obtenir à 65 ans le même capital que Jean-Marc, il aurait du investir 12 718 $ par an :

NB: Cet exemple est hypothétique et ne reflète pas la performance d'un investissement en particulier.
Investissez tôt (ou le plus vite possible)...
...persévérez
...et le temps travaillera pour vous !

mercredi 16 mai 2007

Avant d'investir

A titre informationnel uniquement.

Conseils de base pour investir dans les meilleures conditions, c'est-à-dire en minimisant les risques.
1. Un des premiers principes est qu'il vaut mieux a priori s'abstenir d'investir lorsqu'on est endetté.
2. Disposer d'une somme immédiatement disponible

Annulez vos dettes: Lorsque vos projets personnels vous amènent à réaliser un investissement d'un montant élevé (ex : une nouvelle voiture, un bien immobilier, les études de vos enfants.. .), vous n'avez pas toujours les fonds nécessaires pour ces achats.Pour ce faire, il vous est certainement arrivé d'emprunter à un taux défini selon la durée et le montant de l'emprunt. Dès lors, tant que votre emprunt n'est pas intégralement remboursé, vous supportez le poids des intérêts.Par exemple : Récemment, vos achats vous ont mis à découvert de 7 000 $, découvert sur lequel vous payez 17 % d'intérêts. Heureusement, vous disposez toujours sur un autre compte d'une réserve de 7 000 $ qui serait la bienvenue. Cependant vous avez coutume de souscrire un placement annuel qui vous rapporte 10,5 % d'intérêts.Que décider : Rembourser dès à présent votre découvert (choix 1) ou continuer à investir dans votre fonds habituel (choix 2) ?
Si vous optez pour la première solution: vous effacez 1 190 $ (7 000 x 17 %) d'intérêts annuels.
Si vous privilégiez la deuxième solution: le profit annuel brut de votre placement traditionnel atteint la somme de 735 $ (7 000 x 10,5 %), somme à laquelle vous devrez soustraire l'imposition sur les plus-values...

Conclusion:

Même si la mensualisation de la charge semble moins difficile à supporter, rembourser ses dettes les plus coûteuses est plus "profitable" que de laisser courir les intérêts !Contracter un emprunt vous fait supporter des intérêts

Constituez un fonds d'urgence:

Personne ne peut prétendre être à l'abri de l'imprévu। C'est pourquoi, avant d'acquérir ou d'augmenter la valeur d'un portefeuille, une règle de précaution essentielle invite tout investisseur à constituer un fonds d'urgence। Au minimum, ce fonds devrait couvrir 3 à 6 mois de dépenses courantes et permettre de faire face à toute déconvenue financière (divorce, accident, licenciement) et à toute dépense exceptionnelle (mariage, voyage, achat mobilier et immobilier)। Ce fonds d'urgence est-il un bon investissement ? Oui, dans le sens où vous ne serez pas contraint de céder un bon investissement pour payer des frais exceptionnels à un moment inopportun (par exemple en période de correction financière)।Si vous respectez ce principe de précaution, vous serez alors dans des conditions optimales d'investissement pour faire fructifier votre capital
Lecture suggérée: L'investisseur intelligent। Benjamin Graham














lundi 14 mai 2007

La Fed maintient son taux directeur à 5,25%

Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke ARGENT

La Réserve fédérale américaine a annoncé, mercredi après-midi, le maintien de son taux directeur à 5,25%.
C'est la septième fois d'affilée que la Fed opte pour le statu quo monétaire, tout en maintenant une nouvelle fois ses avertissements sur le risque inflationniste.
Cette décision, largement anticipée par les analystes financiers, a été prise à l'unanimité des dix membres du comité de politique monétaire.
Le taux directeur de la Réserve fédérale n'a pas été modifié depuis juin 2006, après 17 relèvements successifs d'un quart de point.
Cette annonce signifie que le taux préférentiel, un indicateur pour des millions de prêts personnels et de prêts aux entreprises, demeure à 8,25%.

Source : TVA

Difficultés du constructeur automobiles

La famille Ford dément envisager de vendre ses parts


La famille fondatrice de Ford (F) a fait une rare déclaration pour démentir une information selon laquelle certains de ses membres pourraient vendre leurs parts dans le deuxième constructeur automobile américain, et ce en dépit d'une rencontre récente avec une banque conseil de Wall Street.
«La famille Ford ne discute pas de la vente de ses participations dans la Ford Motor Company», a déclaré l'avocat de la famille, David Hempstead. «Les déclarations attribuées à des sources non nommées ne sont pas exactes», rapporte Reuters.
L'agence Bloomberg a rapporté lundi que les membres de la famille fondatrice envisageaient de vendre une partie de leur participation de contrôle. Citant des sources non précisées, Bloomberg explique que le président du conseil d'administration Bill Ford Jr. en a informé les administrateurs avant l'assemblée générale qui s'est tenue jeudi dernier.
L'action Ford, soutenue comme tout le secteur automobile par le changement de propriétaire chez Chrysler, a ouvert en hausse de près de 6% à Wall Street et conservait un gain de 4,78% à 8,77$ US vers 12h00.
Selon une source proche du dossier, la famille Ford a rencontré des représentants d'une banque d'investissement le mois dernier mais n'a retenu aucune firme pour la conseiller sur sa participation de contrôle dans le constructeur.
Le journal Detroit News avait révélé la semaine dernière cette rencontre avec Perella Weinberg, établissement spécialisé dans les fusions et acquisitions. Mais il citait Steven Hamp, beau-frère de Bill Ford Jr, selon qui la question d'une vente des intérêts de la famille n'avait pas été soulevée.
Un porte-parole de Ford a confirmé lundi la déclaration de Hamp.
Le groupe a accusé en 2006 une perte record de 12,6G$ US.
source: TVA